Force est de constater que l’industrie musicale n’investit plus sur la période d’émergence d’un projet artistique.
Avant d’être « signé » un artiste doit avoir déjà fait une bonne partie du chemin en auto-production.
De fait, la plupart des dispositifs d’accompagnement proposés par les lieux dédiés aux musiques dites actuelles, se sont transformés (malgré eux ?), au cours des dernières années , en une sorte de tamis.
Sélectionnant les projets potentiellement bankables pour l’industrie musicale (Majors et Indés), à travers différents « tremplins » et autres concours.
Peut-on imaginer que l’accompagnement artistique ait un autre objectif que la professionnalisation des groupes ?
Deux chiffres pour illustrer cette question : d’après une étude du RIF au cours de l’année 2011, près de 14 000 groupes (près de 55 000 musicien(ne)s) ont été accueillis en répétition en Ile de France et plus de 900 pour un travail scénique.
Combien de ces groupes se sont professionnalisés ?
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